Honduras, Wasser für die Zukunft

Avec courage vers l'avenir au Honduras

Témoignage de notre projet

Avec courage vers l'avenir au Honduras

De par sa situation géographique, le Honduras est le pays le plus touché par les phénomènes climatiques tels que les ouragans, les inondations et la sécheresse. Les forêts brumeuses au nord du pays servent de zone tampon contre les inondations et assurent l’équilibre hydrique.  Malheureusement, en raison du défrichement, des méthodes d'agriculture obsolètes et de la surexploitation, les sols ont rapidement un rendement très faible.


Zoila plante pour l’avenir

Depuis que Zoila Castillo participe à notre projet au Honduras, de nouvelles plantes poussent dans ses champs. Elle sait désormais qu'avec une culture durable, elle peut contribuer à préserver ses moyens de subsistance pour l'avenir. Cela lui donne du courage.

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Période tourmentée au Honduras

En tant que responsable de notre organisation partenaire hondurienne, Jehovany Cruz s’engage pour la protection du parc national Pico Bonito. Il revient ici sur une année tourmentée, marquée par des tempêtes tropicales et le corona. Grâce à Vivamos Mejor, le projet a malgré tout progressé.

L'année dernière, le Honduras a été touché par un nombre et une intensité de tempêtes tropicales supérieurs à la moyenne. Quel en a été l’impact sur la population des régions de projet ?

Le plus gros problème a été la perte des récoltes, qui sont souvent la seule source de nourriture et de revenus. L’infrastructure, comme les maisons, les conduites d’eau ou les routes, a également beaucoup souffert. Ainsi, certaines communes ont été coupées du reste du monde pendant de longues périodes. Nous avons réagi rapidement en organisant la distribution de nourriture, d’outils et de semences.

Tu as grandi à proximité du parc national à La Ceiba. As-tu remarqué, au fil du temps, des changements dans les conditions climatiques ?

La Ceiba est située en bord de mer et entourée de montagnes et de forêts et est donc fortement influencée par la nature et le climat. Personnellement, je n'ai pas le moindre doute sur le fait que les effets du changement climatique y ont été ressentis.

La période estivale est nettement plus chaude qu’avant et ces dernières années, les nuits sont devenues insupportablement lourdes. Parallèlement, la fréquence et l’intensité des tempêtes hivernales ont augmentés. Les inondations sont fréquentes, nouvellement aussi en centre-ville. Cela est dû à l'évolution du régime des précipitations : les volumes d'eau sont désormais concentrés sur une période plus courte et se produisent également de manière plus ciblée géographiquement.

Et pour couronner le tout, le corona est arrivé ?

Oui. Au début, la pandémie nous a complètement paralysé. Nous ne pensions pas que nous serions touchés si rapidement et si fortement. Heureusement, peu de temps après le début du confinement strict, une exception pour les ONG nous a permis de nous déplacer avec nos véhicules et de reprendre notre travail. Bien sûr, en respectant des mesures de sécurités strictes, nos communautés de projet étant situées à l'écart des villes dans des zones impraticables et n’étant souvent accessibles qu'à pied ou avec des mules. Cet isolement offre heureusement une protection naturelle contre le virus, tant qu’il n’est pas importé de l’extérieur.

Cet isolement a donc permis de poursuivre de nombreuses activités de projet, malgré la pandémie ?

Exactement. L’immensité de la zone du projet avec ses habitations dispersées permet un travail individuel avec les paysans, sans augmenter le risque de propagation. Par exemple, nous avons effectué des formations sur l'agroforesterie individuelles, ou tout au plus en petits groupes, directement dans les champs. En outre, nous étions plus en contact téléphonique ou radio avec les villages. Pour ce faire, nous avons dû fournir des crédits téléphoniques aux personnes ou installer des panneaux solaires assurant l’alimentation en électricité.

Tu es lié au parc national depuis tes études et le gère depuis plus de 10 ans. Quelle est ta vision pour l’avenir du parc ?

Il m’importe surtout que les communes et les acteurs locaux du parc soient habilités à assumer la responsabilité de la conservation et de l'utilisation durable des ressources naturelles du parc. C’est la seule manière de rétablir à long terme un équilibre entre l’écosystème, les êtres humains et la nature.


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