Guatemala

Indice de développement humain ajusté selon les inégalités*

0.472

102ème rang sur les 189 pays étudiés, le 189ème rang étant considéré comme le moins développé. Avec 0,882, la Suisse occupe le deuxième rang mondial.

*L'indice de développement humain ajusté selon les inégalités (Inequality-adjusted Human Development Index, IHDI) est un indice de développement humain (IDH) ajusté qui prend en compte les inégalités au sein des pays individuels. L'IHDI inclut les inégalités en matière d'éducation, de santé et de revenu. 0 est la valeur la plus basse possible, 1 la plus élevée.

Revenu national brut par habitant (ajusté en fonction du pouvoir d'achat)

8'000 USD

Suisse : 65'610 USD

Indice de la faim dans le monde*

20.6

Classement 72 sur 117 pays. Avec un score GHI de 20,6, le Guatemala entre dans la catégorie de gravité « sérieux ».

*L'Indice de la faim dans le monde (Global Hunger Index - GHI) est un instrument qui enregistre et suit la situation de la faim chaque année aux niveaux mondial, régional et national. 0 signifie pas de faim, à partir de 50 le statut est « grave ».

Les défis au Guatemala

L'inégalité sociale est énorme : 40% de la population du Guatemala est indigène et extrêmement défavorisée.
Le Guatemala se classe au 9ème rang des pays ayant l'indice de risque le plus élevé au monde. Cet indice calcule le risque de catastrophe comme une interaction complexe entre les événements naturels et la vulnérabilité de la société. Le Guatemala est particulièrement touché par le changement climatique, et les moyens de subsistance de nombreux petits agriculteurs sont menacés.
La situation éducative est précaire : seuls 41,8% des enfants de notre zone de projet fréquentent l'école maternelle obligatoire.

Diversité dans les champs : Des systèmes alimentaires locaux pour vaincre la faim

En collaboration avec cinq autres ONG suisses - sous le nom d'alliance Sufosec - Vivamos Mejor élabore des solutions qui contribuent à vaincre la malnutrition et la faim dans le monde entier et de manière durable. La faim est le fait de l’homme et non une fatalité. Les conditions pour la vaincre existent.

Plus que des calories : Une alimentation plus diversifiée pour les familles Maya du Guatemala

De petits pas pour de grands effets. Le projet dans la région du lac Atitlan a Guatemala commence par de petits changements individuels dans les domaines privés. En suivant cette logique, vient ensuite l’agriculture et enfin les questions liées à l’écologie, sujet qui nous concerne toutes et tous.

Guatemala Calling : En voyage de reportage par vidéocall

Pour le reportage «Plus que des calories», le journaliste Hanspeter Bundi a visité la région du projet sans mettre un pied sur le sol guatémaltèque. Découvrez avec nous les coulisses de cette expérience de reportage qui respecte le climat.

Exemples de projets actuels au Guatemala

Garantir la sécurité alimentaire malgré le changement climatique : Les familles de paysans des hauts plateaux de l'Atitlán produisent de manière durable et protègent leurs forêts

La population rurale indigène du département de Sololá vit majoritairement de l'agriculture de subsistance. 70% de ces familles paysannes sont pauvres. Leurs petites parcelles ne produisent que peu et les moyens de subsistance naturels que sont l'eau, la forêt et le sol sont surexploités. Avec notre projet, nous aidons 2 500 familles de petits paysans à utiliser la terre de manière plus respectueuse des ressources tout en améliorant leurs revenus. Elles apprennent des méthodes de culture agroécologiques ainsi que l'apiculture et la culture de champignons et apprennent à exploiter et entretenir les forêts de manière durable.

Les données météorologiques au service de la résilience climatique

Dans le corridor sec d'Amérique centrale, de nombreuses familles de petits paysans vivent dans la pauvreté. La crise climatique aggrave encore leur situation. Notre équipe locale de spécialistes forme les familles de petits paysans à relever quotidiennement les précipitations et les températures dans des stations météorologiques. L'équipe relie également des organisations du Guatemala, du Nicaragua, du Honduras et du Salvador pour le partage des données météorologiques et l'élaboration des analyses climatiques régionales.

Prêt pour le jardin d’enfants : Meilleures chances de départ pour les jeunes enfants indigènes au Guatemala

De nombreuses familles mayas du haut plateau du département de Sololá vivent dans la pauvreté et élèvent leurs enfants dans des conditions difficiles. Souvent, elles ne peuvent pas leur garantir les besoins élémentaires en matière d'hygiène, d'alimentation et de développement. Le projet soutient le développement global de 655 enfants indigènes de 5 communes du département de Sololá.

Plus que des calories: Alimentation variée et meilleure santé pour les enfants mayas de Santa Cruz La Laguna

Dans les communautés villageoises indigènes de la zone de projet, plus de 70% des enfants en bas âge souffrent de malnutrition. Les familles se nourrissent de manière déséquilibrée: le maïs domine le menu des enfants, ce qui les prive des nutriments essentiels. Les familles mayas participent à des ateliers pratiques adaptés à la culture locale. Ils apprennent à cultiver des aliments riches en nutriments dans leurs potagers et à les intégrer à leurs repas.

Prêt pour l’entrée à l’école: encouragement global, bilingue et interculturel des enfants mayas

Au Guatemala, le fossé entre riches et pauvres est immense. La population indigène en particulier vit souvent dans la pauvreté et est défavorisée sur plusieurs plans. Nous encourageons la création de jardins d'enfants bilingues, permettant aux enfants mayas de recevoir une éducation préscolaire appropriée et de meilleures chances de commencer l'école.

Projets au Guatemala